Je n’ai pas l’habitude de parler d’autre chose que de mes expériences cosmétiques. Toutefois, ayant un jour dérapé en passant une commande chez Univeda, dans un élan de gourmandise (il devait être l’heure de déjeuner à ce moment-là), j’ai cliqué sur un joli pot de « confRUiture » du Mas des Faïsses.
En lisant « tchaï » et « gigérine », mon doigt a appuyé. Clic !
Clac ! Quelques jours après, je suis dans ma cuisine face au joli pot.
Je prends une cuillère : la consistance est assez liquide, signe d’une teneur en sucre très faible, ce qui me convient parfaitement. Je goûte.
Ce pot ne contient que des paradoxes : texture liquide mais détails solides de menus morceaux de gingembre croquant, de gigérine ferme et fondante à la fois. Un bonheur. Impossible de m’en servir comme d’une vulgaire confiture. Je décide donc de ne l’utiliser que comme petite gratification post-dinatoire ou en cas d’urgence (besoin d’un peu de carburant, accompagnement indispensable d’un Darjeeling bien foncé, d’une tisane Pukka ou même d’un petit café noir …).
Et l’idée m’est venue un soir de détresse : ma panna cotta est prête (lait d’amande, agar-agar, sirop d’agave, vanille naturelle, j’ai respecté les codes de la santé, du naturel et du goût). Ne manque que le coulis. Que j’ai oublié de préparer à l’avance.
Au moment de servir, le doute m’assaille : comment faire pour égayer une panna cotta certes faite avec amour mais désespérément blanche ? Je mixe un peu de cette confruiture avec une petite cuillère d’eau et l’applique sur mes crèmes.
Le succès fut à la hauteur de la surprise : un mélange onctueux se place facilement sur les crèmes et s’y mélange dans un contraste équilibré entre le crémeux et l’acidulé-épicé.
Je n’en resterai pas là et commanderai d’autres saveurs afin d’inventer d’autres dessert originaux.
Ce Mas des Faïsses recèle des secrets qui poussent l’imagination vers de nouvelles expériences …
